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Sainte Madeleine de Canossa, Notre Fondatrice

Qui est Ste Madeleine de canossa?

Qui est Sainte Madeleine de Canossa ?


Née à Vérone en 1774 dans une famille noble, Madeleine de Canossa connaît très tôt la souffrance : son père meurt alors qu’elle a 5 ans, et sa mère abandonne la famille deux ans plus tard. Confiée à une institutrice d’abord affectueuse, elle subit ensuite de graves maltraitances pendant sept ans. À 15 ans, une maladie grave l’approche de la mort. Ces épreuves éveillent en elle une profonde compassion. Marquée par une rencontre intérieure avec Jésus Crucifié, qu’elle appelle « le plus grand Amour », et guidée par l’Esprit Saint et Marie, Mère de la Charité, elle choisit de se consacrer à Dieu en servant les pauvres. Dès 1800, elle commence à recueillir des filles abandonnées, à les instruire, et à visiter les malades. Son engagement conduit plus tard à la fondation de l’Institut des Filles de la Charité Canossiennes, au service des plus démunis.


En prière?

En 1808, guidée par un profond amour pour le Christ Crucifié, Madeleine de Canossa renonce à sa vie de noblesse pour vivre au service des pauvres dans le quartier misérable de Saint Zénon à Vérone. Elle y découvre sa mission : incarner la Charité du Christ à travers une présence humble et aimante. C’est là qu’elle fonde l’Institut des Filles de la Charité (Canossiennes), axé sur cinq ministères : l’éducation des jeunes, la catéchèse, les soins aux malades, les retraites spirituelles et l’accompagnement des plus fragiles. Son témoignage attire de nombreuses vocations, permettant l’ouverture de communautés dans d’autres villes et pays. En 1831, elle fonde l’Institut des Fils de la Charité, poursuivant son œuvre auprès des garçons, avec le même zèle pour l’évangélisation et la promotion humaine. Madeleine ne cherche pas à faire des œuvres pour elles-mêmes, mais à faire aimer Jésus, « le Plus Grand Amour », et à révéler à chacun sa dignité d’enfant de Dieu. À travers ses fondations, elle laisse un héritage vivant de foi, de service et d’unité qui continue d’inspirer des milliers de personnes à travers le monde.


Relique de Sainte Madeleine de Canossa

Héritage spirituel et reconnaissance

Elle meurt le 10 avril 1835. Elle est proclamée Bienheureuse le 7 décembre 1941 et Sainte le 2 octobre 1988. Aujourd’hui, beaucoup de gens partagent son charisme et sa spiritualité : les Sœurs, les Fils de la Charité, les Missionnaires Séculiers de Ste Madeleine, les Associations des Laïcs Canossiens, qui ensemble forment la « Famille Canossienne », présente depuis 1860 dans le monde entier, là où les besoins d’évangélisation et de promotion humaine sont plus urgents, avec l’unique but laissé comme mission par Ste Madeleine : « Surtout faites connaître Jésus Christ », le seul qui peut donner plénitude à la vie.

Sainte Madeleine de Canossa, fondatrice des Filles de la Charité Canossiennes, est une figure importante de l'Église catholique, reconnue pour son dévouement envers les pauvres, les malades et les enfants. Son message est centré sur la charité et l'éducation, avec un profond amour pour le Christ crucifié et pour la Vierge Marie.

Reconnaissance par l'Église :
Béatification : La cause de sa canonisation fut ouverte sous le pape Pie IX le 15 février 1877. Elle fut élevée au rang de Servante de Dieu, puis nommée vénérable par le pape Pie XI le 6 janvier 1927. Le pape Pie XII présida à sa béatification le 7 décembre 1941 à Saint-Pierre de Rome.
Canonisation : Elle fut canonisée par le pape Jean-Paul II le 2 octobre 1988.

Message de Jean-Paul II :
Il loua la mission de Madeleine de Canossa comme un témoignage lumineux de la charité chrétienne. Il mit en avant sa capacité à traduire l’amour de Dieu en actions concrètes, notamment à travers l’éducation et les œuvres de miséricorde.

Contribution spirituelle :
Sainte Madeleine a fondé les Filles de la Charité (Canossiennes), les Fils de la Charité (Canossiens) et les Laïcs Canossiens, avec pour mission de servir les plus pauvres dans un esprit d’amour, d’humilité et de foi.

Enseignement principal :
Imitation du Christ dans son humilité et sa charité. Elle appelait ses sœurs à être des témoins vivants de l’amour de Dieu à travers l’éducation, les soins aux malades et le service des pauvres.